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9 mai 2010 7 09 /05 /mai /2010 09:00

Mais que sont-ils devenus ? Chiens, orques, ours, félins, primates... Les animaux-stars ont eu des destins trop souvent méconnus !!!! (ou pas). (source : l'internaute, Wikipedia)


sauvez-willy.jpgTout le monde connait Willy !!!! (qu'il faut sauver), mais Willy en réalité, c'est Keiko, né en 1976 quelque part autour de l'Islande, capturé à l'âge de 3 ans, avant de devenir la star interplanétaire que l'on sait.

Seulement voilà, Keiko, élevé en captivité, n'a jamais pu se ré-acclimater à l'état sauvage, malgré toutes les tentatives bien pensantes pour le "sauver" en le relâchant au large.

Il est mort en 2003, d'une pneumonie, en tentant de rejoindre les cotes de la Norvège. 

 

 

 

Babe, c'est un petit cochon qui devient berger.babe.jpg

Enfin, un petit cochon...

Il en a fallu une cinquantaine quand même ! 

 

 

 

 

 

rintintin.jpg

 

 

Et pour finir, le plus illustre, RINTINTIN himself ! Trouvé sur un champ de bataille français par un aviateur américain durant la Première Guerre Mondiale, Rintintin est ramené en amérique où il devient une star adulée jusqu'à sa mort en 1932, à l'âge de 16 ans...

 

Il repose au cimetière pour chiens d'Asnières sur Seine, en compagnie de Barry, et des animaux de compagnie de Camille Saint-Saëns, Courteline ou Sacha Guitry !

 

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7 mai 2010 5 07 /05 /mai /2010 08:59

j'ai oublié de te direSept ans après Monsieur Ibrahim et les Fleurs du Coran, Omar Sharif reprend le haut de l'affiche pour un film inégal qui se veut un plaidoyer déchirant pour l'euthanasie. Un peintre-poète bourru ancien champion cycliste, une jeune jolie rebelle.... Le scénario ne prend même pas la peine de mettre en scène leur rencontre de manière probable, le fait est qu'ils se rencontrent, que la jeune rebelle veut que le vieux poète lui apprenne la peinture, qu'il lui apprend à faire corps avec les couleurs, les émotions, les paysages... et qu'on découvre alors qu'il est atteint d'une maladie incurable de dégénérescence cérébrale. Il veut qu'on l'achève, avant d'être un légume.

Les personnages passent sans qu'on sache vraiment pourquoi, les plans se succèdent sans vrai souci de cohérence, certaines séquences sont parfaites, mais noyées dans la masse... le tout manque de rythme et se dilue dans un manque de poésie qui se fait de plus en plus cruel.

 

La thèse ferait mouche si Omar Sharif n'était pas à la hauteur du rôle. Malheureusement pour le film, il l'est. Surtout dans ses scènes muettes, où un seul de ses regards, une seule apparition de sa silhouette encore élégante ou de son sourire juvénile suffisent à redonner une humanité à celui qu'on élimine...

 

omar-sharif-sourire.jpg

 

Du coup, le sacrifice salvateur sensé délivrer du carcan sénile du corps, peut presque passer pour une élimination naïve et égoïste, symptôme d'une impuissance à comprendre. Dans le doute, on élimine, pour être libéré...

 

omar-sharif-julie-christie.jpg

omar sharif jivago

 

julie christie loin d'elleL'accumulation des plans ne suffit pas à résoudre le problème.  Malgré les prestations très justes d'EmilieDuquenne, Philippe Laudenbach (le neveu de Pierre Fresnay) et bien sûr Omar Sharif. David Lean avait compris que sa présence silencieuse (cf son entrée spectaculaire de Laurence d'Arabie ou la quasi intégralité de Docteur Jivago) était infiniment plus touchante que toutes ses paroles possibles. Laurent Vinas-Raymond, lui, semble ne pas avoir adapté le rôle au monstre sacré, et tous les plans de peinture ou de cyclisme (les courses, vous le savez, sa grande passion...) brillent surtout par leur absence...

 

Parfois trop bavard, parfois trop éliptique, J'ai oublié de te dire laisse un peu sur sa faim... Pas assez fort pour poser les questions, pas assez convainquant pour donner les réponses... On préfèrera, de beaucoup, sur le même thème, le très beau Loin d'elle, interprété justement par la Lara de Jivago, Julie Christie...

 

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6 mai 2010 4 06 /05 /mai /2010 09:15

 

 

"A simple Noodle Story", c'est le titre particulièrement alléchant du dernier film de Zhang Yimou, sorti en Chine exclusivement en 2009, un an après la mise en scène des JO de Pékin par le réalisateur, et trois ans après son dernier film distribué en Europe, La Cité Interdite.

Adaptation made in China de Blood Simple des frères Coen, le dernier opus de Zhang s'inscrit dans la continuité de Hero par la forme les couleurs, le lyrisme, mais aussi de The Road Home par l'amour des traditions, comme le théâtre itinérant traditionnel chinois.

a-simple-noodle-story1.jpg

En attendant, celui qui fut le réalisateur de Epouses et ConcubinesVivre! ou du Sorgho Rouge préparerait un film sur l'amour contrarié de deux jeunes gens de milieux économiques "incompatibles" durant la Révolution Culturelle"The love of the Hawthorn Tree"...

Film conformiste, de distraction ou carrément contre le régime, on ne sait jamais trop avec l'auteur  qui, d'abord interdit par le régime, en est devenu en quelques années le Poète Officiel... A voir, s'il sort un jour.

Zhang-Yimou.jpg

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5 mai 2010 3 05 /05 /mai /2010 09:08

le concertIl y a des films qui auraient tout pour être réussis mais qui laissent le spectateur sur leur faim. Le Concert en fait partie. Une histoire sympathique (un orchestre dissous par le régime communiste, qui se réunit secrètement pour supplanter l'orchestre officiel lors d'un concert au Châtelet), un casting irréprochable, une réalisation honnête. 

Mais voilà, on ne dépasse jamais un niveau d'empathie moyen, une foule de détails médiocres empêchant le débordement de sympathie que le scénario voudrait visiblement susciter.

Déjà, Mélanie Laurent, même si elle est juste, commence à se répéter depuis Je vais bien ne t'en fais pas. Mêmes regards en biais, même mêche de cheveux, même temps avant chaque réplique.

Techniquement, le doublage des scènes de concert par une violoniste professionnelle se sent : l'actrice met tout le poids dans le regard et aucun dans le poignet, même dans les crescendo virtuoses du concerto de Tchaïkovski. De même pour le comédien interprétant le chef d'orchestre, dont les mouvements de direction arrivent toujours après les temps, et non avant comme c'est le cas dans une direction réelle... 

 

Le-Concert-regard.jpg

 

Là où la musique du Concert finale devrait faire décoller le film au niveau du sublime, elle parvient surtout à en montrer les failles, comme si les images, le scénario et le jeu des comédiens n'arrivaient plus à trouver leur place face à l'écoute de ces tourments magnifiques. Peut-être tout simplement parce qu'ils ne l'écoutent pas assez.

 

le-concert-melanie-laurent.jpg

 

Chaplin avait réussi à utiliser magnifiquement la musique de Tchaïkovski dans la scène d'enlèvement d'enfant du Kid. N'est pas Chaplin qui veut. Spaciba bolochoï.

 

le-concert-spaciba-bolchoi.jpg

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4 mai 2010 2 04 /05 /mai /2010 09:01

iron man 2Tony Stark est de retour, qu'on se le dise ! Deux ans après le premier opus, John Favreau fait le pari des comédiens, plus que celui des effets plus ou moins spéciaux de ses collègues en charge de Spider, Bat, ou Super-Man. Pari réussi, puisqu'il a eu l'intelligence de confier les rôles principaux à des comédiens au charisme époustouflant, Robert Downey Jr et Mickey Rourke en tête, sans oublier Scarlett Johansson et Gwyneth Paltrow. Un seul regard de Rourke reste plus terrifiant que tous les soubressauts de tentacules articulées du méchant de Spiderman.

S'ancrant dans la réalité plus que dans le fantastique, le film parvient à se dresser en pamphlet contre le système militaire américain.Plus un film de guerre qu'une adaptation de Comics, en somme. L'homme de fer est avant tout politique. Critique de la guerre comme jeu, le film y participe néanmoins lui-même, puisqu'il est l'un des nombreux produits dérivés ludiques (dont des jeux vidéos) de la DB originale.

 

iron-man-2-mickey-Rourke.jpg

 

Malgré quelques clichés regrettables (l'ami noir en quête de reconnaissance de la nation, le doublage français catastraphique de rourke qui lui donne un accent russe aussi faux que sa physionnomie refaite), Iron Man gagne son procès. Good shot!

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3 mai 2010 1 03 /05 /mai /2010 10:00

Iron ManEn attendant ma critique sur Iron Man 2 qui sera publiée demain, voici celle du premier opus (publiée alors sur Cinémapolis), sorti en salles il y a deux ans, en mai 2008 :


Comme le fait remarquer Quentin Tarentino dans Kill Bill, Superman est encore le plus étonnant des superhéros puisque c’est le seul à être vraiment un extraterrestre et sa mission la plus difficile est finalement de renvoyer à la société la médiocre image qu’il s’est faite des humains.
Spiderman est un étudiant rêveur, Batman, un riche héritier qui n’en finit plus de venger la mort de son père et n’arrive à démontrer que sa propre solitude.
Iron Man (alias Tony Stark) est un marchand d’armes qui, après avoir été capturé par les "méchants" (sic) en Afghanistan, découvre comment mener une guerre juste (lui aussi) et accomplit alors le fantasme américain du cow-boy protecteur.
iron-man-robert-downey-jr.jpg

Le constat est simple : les missiles tuent aussi bien les bons que les méchants. Or la paix ne peut s’obtenir que par les armes, donc il faut faire des armes plus "efficaces", qui permettent de ne tuer que ceux qui méritent la mort. Au moins, c’est logique. Dans son film, John Favreau ne cesse de nous présenter Iron Man comme un superhéros brisé qui consacre le restant de sa vie à réparer le mal qu’il a fait dans son inconscience, alors qu’en réalité, Tony Stark reste toujours fidèle à lui-même. Loin de ne plus fabriquer d’armes, il pousse la technologie plus avant et devient lui-même une arme. Le générateur qui fait battre son coeur alimente aussi son armure et ses missiles. On est plus proche d’un kamikaze que d’un pacifiste.

 

Iron-Man-01-vol.jpg 

 

Il est intéressant de retrouver le même postulat de base entre Iron Man et... Crime et Châtiment de Dostoïevski : pour Raskolnikov, il existe une catégorie d’hommes supérieurs, qui se distinguent par leurs actions, incompréhensibles par leurs contemporains, mais fondatrices d’un ordre nouveau. Il décide alors d’assassiner une vieille usurière. C’est un scandale pour la société, mais, il le croit du moins au début, ce meurtre est juste, puisque sa mort soulagera ses créanciers. A aucun moment Dostoïevski ne juge Raskolnikov, il se contente de l’accompagner. Albert Camus, dans L’Homme révolté, en tirera la conclusion qu’on ne peut tuer autrui sans se tuer soi-même et trahir ainsi le sentiment d’absurdité et de révolte qui avait provoqué son geste. Iron Man ne parvient jamais à cette conclusion, puisqu’on ne considère jamais les "méchants" comme des hommes, mais comme des machines à tuer, à l’image de ce duel final... entre deux robots.

 

iron-man-explosion.jpg 

 

Le vrai combat du film n’est pas contre les armes, mais contre leur commerce. Le véritable affrontement n’est pas entre violence et non-violence, mais entre l’inventeur génial, solitaire, séduisant, mystérieux, et le directeur-négociant qui cherche, avec ses équipes d’ingénieurs, sa propre puissance et sa propre richesse à tout prix, mais sans travail et sans honneur. Batman, Superman ou Spiderman subliment les fantasmes et les angoisses adolescentes ; Iron Man veut rétablir la justice universelle et sortir les troupes américaines de ce "nouveau Vietnam". Même pour un superhéros, c’est un peu beaucoup.

 

      iron-man-antre.jpg

 

Robert Downey Jr arrive à donner un charme impassible et résigné à Tony Stark, alors que Gwyneth Paltrow pétille dans son rôle d’Emma Peel de seconde main... L’un avait interprété Chaplin dans la biographie d’Attenborough, l’autre, l’égérie de Shakespeare dans Shakespeare in Love... Comme quoi, les armes, même à l’écran, ça doit rapporter.

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30 avril 2010 5 30 /04 /avril /2010 12:00

drole de noel de scroogeDepuis le Pôle Express, Robert Zemeckis s'est auto-proclamé spécialiste du film de Noël en Motion Capture, et maintenant, en 3D.

Il s'inspire de la (très courte et quasi squelettique) nouvelle de Dickens "Un Conte de Noël" pour réaliser un film d'une heure et demi, bourré de plans de remplissages (survol de Londres...) qui tentent plus de démontrer le savoir-faire de ses studios que de créer une atmosphère véritable. Fade, saccadée, son animation ne convainc plus tellement.

A dire vrai, plus encore que de Dickens, Zemeckis s'est inspiré de la comédie musicale de Ronald Neame (Scrooge, 1970) avec l'éblouissant Albert Finney dans le rôle titre, et Alec Guiness en spectre pour le moins spectraculaire. Seulement, là où un seul regard de Finney suffisait à créer une émotion véritable, les trésors de technologie de Zemeckis et les singeries de Jim Carrey alourdissent le tout. Pour rien.

scrooge-finney.jpg

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29 avril 2010 4 29 /04 /avril /2010 11:21

bright starJane Campion a signé un chef-d'oeuvre à la fois retenu et passionné, sobre et romantique, sur l'amour entre le poète anglais John Keats et sa voisine Fanny Brown. Irruption de la poésie dans la vie des hommes, déferlement de nature, enivrement des sens, ode à la mélancolie et tendresse passionnée pour le beau, jusqu'aux fleurs, aux brins d'herbe, au souffle du vent...

Bright star, would I were stedfast as thou art-- 
Not in lone splendour hung aloft the night
And watching, with eternal lids apart,
Like nature's patient, sleepless Eremite,
The moving waters at their priestlike task
Of pure ablution round earth's human shores,
Or gazing on the new soft-fallen mask
Of snow upon the mountains and the moors--
No--yet still stedfast, still unchangeable,
Pillow'd upon my fair love's ripening breast,
To feel for ever its soft fall and swell,
Awake for ever in a sweet unrest,
Still, still to hear her tender-taken breath,
And so live ever--or else swoon to death.

 

bright-star-couple.jpg

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28 avril 2010 3 28 /04 /avril /2010 09:44

camping 2Il manque beaucoup de choses à Camping 2 pour en faire un divertissement potable. Une histoire cohérente, du rythme, de l'humour, par exemple auraient été les bienvenus.

 

Même d'excellents comédiens comme Claude Brasseur ou Richard Anconina ne parviennent pas à racheter le scénario... ni les excès de Franck Dubosc, qui a visiblement banni de son esprit l'écho du mot "sobriété".

 

Seule consolation du film, les vues aériennes des routes de vacances, plutôt réjouissantes. Pour autant, une hirondelle a fait le printemps, mais Camping 2 ne suffit pas à faire l'été. 

 

camping-galere.jpg

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27 avril 2010 2 27 /04 /avril /2010 09:17

adele blanc secIl y avait déjà Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain, made in France by Jean-Pierre Jeunet. Maintenant, il y a aussi Les Aventures Extraordinaires d'Adèle Blanc-Sec, made in France by Luc Besson. Belle photo, beaux décors, beaux costumes, montage impeccable, effets spéciaux crédibles, le film traduit à merveille la BD de Tardi dont il est inspiré.

Mais cela ne suffit pas forcément à en faire un bon film. Un peu à l'instar des adaptations cinématographiques de Tintin avec Jean-Pierre Talbot, le film pèche par excès de zèle. Dialogues de BD dont la pauvreté passe à sortir des bulles pour lesquels ils étaient destinés, acteurs engoncés dans des prothèses en latex qui leurs laissent pour seule liberté de mouvement celle de pouvoir rouler des yeux, personnages fantoches dont la seule raison d'être est de rallonger l'oeuvre de quelques planches, les défauts éclatent et finissent par dissoudre le film dans un flot de blagues "à deux roupies" qui peineraient à faire rire, même au second degré.

 

adele-blanc-sec-momie.jpg

 

"Dites donc, cet oeuf, là, il a dû faire une belle omelette", "Je verrais bien une pyramide", "minute papillon", "c'est l'oeuf" (décidément)... Sans respect de phrasé, de langue ou de personnalité, qu'ils soient pocherons, inspeteurs de police, pilleur de tombe, scientifique ou Ramsès II, tous parlent pareil, en français abrégé pour les nuls.

 

adele-blanc-sec-bourgoin.jpg

 

Louise Bourgoin peine à maintenir un fil stable dans ce patchwork bâclé, et tente de débiter toutes ses répliques sur le même ton péremptoire, si bien qu'on finit par ne même plus croire à son énergie, comme une voiture de course dont l'accélérateur tournerait à vide.

Le film amusera les collégiens, mais pour les autres, Besson entraîne irrésistiblement son héroïne vers le naufrage assuré. Qu'on se le dise !

 

adele-blanc-sec-paris.jpg

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