4 septembre 2011
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Qu'ils jouent bien, c'est une évidence ; c'est rare de voir à l'écran une aussi grande force et finesse d'interprétation que chez Niels Arestrup ou Patrick Chesnais, pour ne citer qu'eux. Et le scénario en vallait la peine : ancré dans le terroir mais sans jamais tomber dans le pseudo-thriller paysan, il offre une contre-parabole amère à celle du fils prodigue.
Justesse et tension, soutenues par l'image d'Yves Angelo, directeur de la photo habituel des films d'Alain Corneau, et la musique d'Armand Amar, compositeur récurrent des films de Costa-Gavras. Tout un programme.