Avec ce Green Lantern de derrière les fagots et le prochain Capitain America, on a quand même l'impression que les studios raclent les fonds de tiroirs des Comics (pourquoi ne seraient-ils pas dans des tiroirs, après tout) à la recherche des derniers super-héros.
Et ce sont en effet les derniers qui restent, des super-héros à contre-emploi, qui refusent de sauver le monde. Moins ado que Spiderman, plus humain que Superman, moins rouge que Hellboy, plus mûr que Transformers, moins spectaculaire que Thor, plus vert que Zorro, moins mignion qu'un Hobbit, Green Lantern est un peu un mixte de tous les autres, en un peu plus lent. Normal, il n'arrive pas à choisir.
En tous cas les choses sont simples (si, si). Le bon est beau (plutôt sympa, en plus, ce Ryan Reynolds), cool, et le méchant, pas beau du tout. Avec une morale sympa : pour être un super héros, il suffit de le choisir, et la deuxième morale en filigrane : ah ben, non, en fait, il ne suffit pas de choisir, il faut aussi avoir été choisi. Dommage...
Le réalisateur est connu pour avoir sauvé la franchise James Bond avec GoldenEye et Casino Royale, et Antonio Banderas soi-même avec Le Masque de Zorro et La Légende de Zorro.
Pour une fois, ce super-réalisateur risque de passer du côté obscur de la force en demeurant comme le méchant qui a réussi à éteindre la Green-Lantern.... Eh oui, il ne suffit pas de choisir...