Imogène Mac Carthery, c'est une Ecossaise pure souche, qui de dactylo pour l'Intelligence Service, se retrouve promue Agent Secret à sa plus grande stupeur. Alexandre Charlot et Franck Magnier, les deux réalisateurs, avaient scénarisé Bienvenue chez les Chtis, c'était pas mal, et Astérix aux Jeux Olympiques, c'était moins bien.
Ils profitent de la vague "rétro" d'OSS117 et son surfeur d'interprète, pour se lancer à leur tour dans la franchise franchouillarde. Un Imogène 2 est attendu pour l'année prochaine. Non, non, ça ne sert à rien de les supplier.
L'avantage, c'est qu'on ne sait jamais si c'est faux ou décalé. Heureusement, l'intrigue est cousue de fil blanc (enfin, d'Ecosse) jusqu'à l'absurde et une multitude de second rôles impeccables ou franchement drôles (Michel Aumont, Michel Duchaussoy, Nicolas Vaude...) viennent pimenter cette gelée à la menthe. Avec un final imposant à Edinburgh qui permet d'associer des vues de Stade Toulousain avec les Pipe Band Montmartre Highlanders pour une résolution plutôt loufoque.
On peut déplorer quand même la présence de quelques micros dans le champ (ouais, c'est moyen), à moins que ça soit à prendre au xième degré...
Ou pas.
Hubert Bonisseur de la Bath avait des visions de son copain Jeff, Imogène revoit son père ; Hubert combat les nazis, Imogène les méchants russes ; le chef d'Hubert était Pierre Bellemare, celui d'Imogène est Michel Aumont. Il est français, elle est écossaise.
Mais quand donc se rencontreront-ils ?