Quand pour une fois le singe descend de l'homme, notre espèce à du soucis à se faire.
Plus futé que Splice, plus touchant que King Kong, plus sexy que BB, ce plaidoyer pour un traitement humain des animaux surprend agréablement.
Suspense, surprises, clin d'oeil amusés à la franchise, ces origines de la Planète gardent leur intérêt du début à la fin, qu'on connaisse ou non la suite.
On est assez loin du génial roman de Pierre Boulle (dont Tim Burton rendait plutôt bien l'étonnant prologue), mais l'esprit est bien présent.
Autres temps, autres moeurs, les prothèses de chimpansées, orang-outans et gorilles ont fait place à des images de synhtèse, parfois un peu plates, plus mobiles mais moins réelles.
Le jeu de John Lithgow (Royal Shakespeare Company), d'Andy Serkis (encore en singe...), et la musique de Patrick Doyle (le compositeur attitré de Kenneth Brannagh) restent à signaler. Tom Felton, quant à lui, à visiblement du mal à quitter le rôle de Malfroy...
Ci-dessous : les coulisses de l'animation.